samedi 9 novembre 2013

Angkor Thom

Notre visite du reste de la journée


Angkor Thom est la cité royale construite par Jayavarman VII (qui régna probablement de 1181 à 1220), roi bouddhiste de l'Empire khmer, à la fin du XIIe siècle et au début du XIIIe siècle, après la conquête et la destruction d'Angkor par les Chams. Son nom actuel, Angkor Thom, signifie « la grande cité » ; son nom sanskrit était Mahānagara. Elle est le témoin de la grandeur de l'empire.
Cette cité se situe à environ deux kilomètres de la rive droite du Siem Reap, une rivière tributaire du Tonlé Sap.

La cité royale a la forme d'un carré, d'environ trois kilomètres de côté, entouré d'un rempart haut de 8 mètres bordé par des douves. Au milieu de chacun des quatre murs de l'enceinte se trouve une porte monumentale, ornée d'immenses visages d'un des quatre Grand Rois du panthéon hindouiste et de la représentation d'Indra chevauchant son éléphant tricéphale.
Ces quatre portes sont reliées par deux voies perpendiculaires qui se rejoignent au centre de l'enceinte où se situe le Bayon. Une cinquième porte, la porte de la Victoire, se situe un peu au nord de la porte du mur Est (la porte de la Mort). Elle permettait d'accéder à la Terrasse des éléphants du Palais Royal, par une route pavée probablement destinée à accueillir les défilés victorieux. Cette porte est dans l'alignement du centre du bārāy oriental, marqué par le Mebon.
À chaque porte correspond une chaussée qui franchit les douves. Celle de la porte Sud est gardée de chaque côté par 54 géants [réf. nécessaire], des yakṣa[réf. nécessaire] qui tiennent le serpent fabuleux, le nâga montant la garde devant les quatre grands rois.
Selon une autre interprétation, cette chaussée (comme les quatre autres à l'origine) est bordé d'un côté par des génies bienfaisants (les deva) et de l'autre par les démons (asura) qui tirent ensemble sur Vâsuki le roi des Nagas lors du Barattage de la mer de lait.
Les constructions de Jayavarman VII sont représentatives par leur décoration du syncrétisme réussi par les Khmers entre le bouddhisme Mahāyāna et les cultes hindouistes de Śiva et de Viṣṇu.







À l'intérieur de cette enceinte, se trouvent les ruines de palais, de temples et d'autres bâtiments, envahies par la forêt. Les principales sont :
les vestiges du Palais Royal, construit sous le règne de Suryavarman I, 150 ans avant l'érection de l'enceinte dont on peut encore voir les principaux édifices à usage royal1;
le Baphuon immense temple montagne avec son gigantesque Bouddha couché 











le Phimeanakas, structure religieuse pyramidale qui se trouve dans la même enceinte que le Palais Royal, Palais Céleste où, selon la légende, le roi passait la première partie de chaque nuit avec la Reine-Soleil2;





 la Terrasse des éléphants qui domine la place royale et sur laquelle donnait l'entrée du Palais Royal, et la terrasse du Roi lépreux, située au Nord de celle-ci









bordant à l'Est la route du Bayon à la porte Nord, douze petites tours dites Suor Prat
Les explications du guide étaient rigolotes :
- soit ces tours servaient à des représentations de spectacle où des danseurs marchaient sur des fils reliant  les tours entre elles
- soit elles servaient à recevoir de nobles visiteurs, qui pouvaient ainsi les spectacles qui avaient lieu sur la grande place royale
- soit elles servaient à régler des conflits : quand 2 familles avaient un différent. Un représentant de chaque famille montait dans une tour, sans nourriture ni rien... Selon cette logique, celui qui avait raison, restait en plaine forme, tandis que celui qui avait tord devenait malade. Ainsi, se réglaient les problèmes..










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